lundi 28 juillet 2014

Le créateur du Parc du Chantier révèle avoir toujours détesté les enfants.


Ne reculant devant aucune investigation, notre équipe a testé pour vous le Parc du Chantier, un parc pour enfants situé devant les locaux de la Compagnie La Machine. Nous avons donc proposé à des amis de garder leur fille, et de l’amener au parc. Enchantés, ils nous ont fait pleine confiance. Ils n’auraient peut-être pas du…

Tout commence dès l’arrivée dans le parc : Il fait très chaud et il n’y a pas d’ombre pour s’installer pendant qu’elle joue, nous sommes donc contraints à une surveillance transpirante. Nous aurions du nous douter en arrivant, que le peu d’enfants y jouant était un mauvais indice, mais soit, l’expérience doit avoir lieu.

Il ne s’en faut pas de deux minutes pour que la petite perde une dent sur l’aileron du requin à ressort. Heureusement nous avons notre trousse à pharmacie ! Et notamment de la crème pour calmer les brulures aux mains faites sur le toboggan inondé de soleil. Nous ne sommes finalement pas restés plus de six minutes dans le parc, un record !

Joint au téléphone, le designer du parc, qui souhaite désormais garder l’anonymat, nous a déclaré : « Franchement, les enfants, ce sont de vraies plaies ! Tout ça a été mûrement réfléchi, et convenez-en, vous avez pris du plaisir à voir ce petit être sans défense souffrir, non ?! »

Il faut reconnaître, qu’il n’a pas complètement tord…

mardi 22 juillet 2014

Vidéosurveillance, la mairie veut équiper les SDF en caméras GoPro.


Avec le changement de « gouvernance »* initié par Madame le Maire, Johanna Rolland, et sa nouvelle équipe, on a vu les commissions d’attribution des places en crèches et autres loges obscures ouvertes aux élus de l’opposition. Et depuis cet été, ce sont même les propositions de l’opposition qui sont désormais considérées. A moins que ce soit l’effet Valls et la droitisation du gouvernement actuel…

Toujours est-il que, selon nos sources, qui sont aussi fiables que secrètes, la mairie étudie la possibilité d’équiper dès la rentrée de septembre, les sans-abris de la ville en caméras GoPro Wi-fi. Cette petite caméra, fétiche des surfeurs, par exemple, permet de filmer tout ce qui se passe devant les personnes équipées. Ce dispositif sera adapté pour tout suivre en temps réel, depuis un poste de la police municipale, grâce au réseau Wi-fi.

Une petite rémunération et un accompagnement à la réinsertion devraient être proposés à ces trépieds d’un nouveau genre. Dans un premier temps, une vingtaine de caméras mobiles seront installées. Si l’expérience est concluante, l’ensemble des sans-abris se verra proposer cette mission de surveillance.  

Le projet est environ cent fois moins cher qu’une installation de caméras fixes dans le centre, et serait déjà acté par de grandes villes pionnières en la matière.




*Guillemets imposés par la rédaction pour signifier l’absence de sens précis de ce mot.

vendredi 18 juillet 2014

Les commerçants lui donnent 500 € pour qu’il arrête de jouer « Les Amants de Saint-Jean »


Chaque été, les ruelles du centre-ville de Nantes se remplissent de touristes, les terrasses sont prises d’assaut. On commande un verre, et là, un air d’accordéon familier vient aux oreilles… toujours le même : « Les Amants de Saint-Jean ».

Quand on est de passage dans la cité des ducs, c’est plaisant. Réconfortant même, de retrouver un bout de notre patrimoine culturel commun. Mais quand on est riverain ou commerçant, entendre toujours le même air, ça frôle la torture. D’ailleurs, l’écoute en boucle d’une chanson de Britney Spears est utilisée par l’armée américaine, à Guantanamo, pour faire craquer les détenus.

Mais là, les commerçants du centre ville ont trouvé une idée originale et généreuse pour résoudre ce problème de nuisance sonore. Ils se sont cotisés et ont offert 500€ à l’accordéoniste, afin qu’il aille jouer ailleurs. L’un d’eux, à bout, nous a confié : »Dans l’idéal, il faudrait qu’il achète des partitions et travaille de nouveaux morceaux pour l’année prochaine, parce que là, on n’en peut vraiment plus… »

Voilà peut-être une solution pour les musiciens qui cherchent de l’argent, aller jouer « Les Amants de Saint-Jean » dans le centre, et espérer que les commerçant ne changent pas de méthode…