vendredi 20 avril 2018

Le coeur d'Anne de Bretagne retrouvé au CHU, mais trop tard. Déjà transplanté.


C'est une première médicale, et la fin d'une enquête hors norme, suite à la disparition du reliquaire contenant le cœur d'Anne de Bretagne. Le rapt a été commandité par un milliardaire étranger, souhaitant bénéficier du coeur d'Anne de Bretagne, pour remplacer son cœur malade.

Les équipes du CHU n'ont pas souhaité communiquer le nom du receveur, mais confirment que l'opération s'est passée à merveille, et qu'elle a permis au CHU de renflouer ses caisses.

La justice a, quant à elle, engagé une procédure afin de récupérer le cœur du transplanté, pour pouvoir l'exposer au musée Dobrée, en attendant de pouvoir récupérer le reliquaire quand celui-ci sera mort.

mercredi 18 avril 2018

Alerte rouge allergies : 1 Nantais sur 3 allergique au Boulot... Bouleau ? Boulaud ? Et merde...


T'as les yeux rouge? T'as mal au crâne ? Ce n'est pas à cause des manifs, c'est le printemps ! Et comme beaucoup, et bien, ça pique un peu. C'est normal, t'es allergique au bouleau. Ou au boulot. Enfin, t'es allergique.

Alors comme l'alerte "Rouge" a été déclenchée, sois prudent. N'en bois pas trop, ne le porte pas en drapeau, et cache toi bien au fond de ton lit. Ça va passer.

Bon printemps à tous.

Bientôt notre numéro spécial épilation du maillot (de foot), et nos conseils beauté (intérieure).

mardi 17 avril 2018

Carnaval de Nantes, pénurie de costumes de CRS dans les boutiques de déguisement.


L'édition 2018 du carnaval de Nantes est exceptionnelle. Des animations d'une grande ampleur pendant plus d'une semaine, et une ferveur populaire sans pareil.

Cette année, le thème du carnaval a suscité un véritable engouement, et les nantais se sont rués dans les magasins de déguisement, comme dans ceux de farce et attrape. Si bien qu'il vous sera désormais impossible de trouver le moindre fumigène ou pétard. Il n'y a plus non plus de costume de policier ou de CRS.

Les déguisements de zadistes sont aussi de plus en plus complexes à trouver, par chance, il vous sera plus simple de les confectionner vous-même. 

Tout ceci augure d'une fréquentation du carnaval inédite. Nantes est une fête, et nous en sommes fiers !

vendredi 13 avril 2018

"Un Petit Peu Nantes", la grande opération de com, Complètement ratée.


Alors que le crowdfunding pour l'Arbre aux Hérons lancé par une petite association nantaise afin de récolter assez de fonds pour faire un arbre bat toujours sont plein, la ville lance une opération de communication culturelle qui coûte 4 fois la somme espérée par cette petite asso sans subsides.

Alors que la ville promeut parcs et jardins, échanges et braderies de plantes quai de la Fosse, la nature est asphyxiée de gaz lacrymogènes, à quelques pas de là (à vol d'avion).

Alors que les cheminots, étudiants, fonctionnaires, salariés du public, du privé, les retraités, et tous les autres tentent de défendre leurs droits, leur est opposée une force du "maintien de l'ordre" qui n'en a que le nom.

C'est le nouvel évènement culturel nantais, un happening géant participatif, où chaque nantais et nantaise est invité à créer, ensemble, une grande reconstitution de mai 68. Quel bel anniversaire que voilà, et ça, c'est "Un Petit Peu Nantes"!

mercredi 4 avril 2018

SNCF : Pour le gouvernement, "les usagers sont pris en otage", le GIGN intervient.


Une scène d'effroi, hier, à la gare de Nantes, alors que des passagers tentaient tant bien que mal de savoir quels voyages étaient impactés, ou non, par la grève qui a débuté ce lundi.
Ils ont vu les membres du GIGN faire irruption dans un TGV où les passagers étaient déjà installés.

Le quiproquo a vite été dissipé, dès lors que les uns et les autres ont compris, qu'il s'agissait d'une erreur de communication. En effet, certains médias ont largement relayé les propos du gouvernement dénonçant une "prise d'otage" des usagers par les personnels grévistes de la SNCF.

A force de matraquage médiatique, le commandement s'est un peu emmêlé les pinceaux et a diligenté sa brigade spécialisée, comme elle le fait lors de prises d'otage réelles. Heureusement, il y eu plus de peur que de mal, et la brigade a ainsi pu rejoindre sa base, en train, avec les passagers soulagés.

Cette mésaventure nous rappelle combien il est important d'utiliser des mots appropriés, lors de situations exceptionnelles.