mardi 13 octobre 2015

Malaise chez les DRH nantaises, elles arrachent la chemise du représentant syndical.



Excédées de devoir appliquer des mesures violentes de licenciements massifs pour répondre aux exigences de rentabilité à tout prix, les employées de cette société nantaise de conseil aux entreprises prennent les choses en main.

Comme leurs collègues masculins, elles sont un fusible bien pratique, et ce sont elles que l’on envoie au casse-pipe, annoncer la mauvaise nouvelle aux salariés de différents secteurs. Même quand ce n’est pas à elles de faire les choix stratégiques en matière d’embauche ou de licenciement.

Le malaise est de plus en plus grand dans la profession. « Au début, on croyait qu’on œuvrait pour le bien des entreprises, et puis, plus ça va et plus on se rend compte qu’on fait un métier de merde », nous a déclaré l’une d’entre elles.

Alors, en signe de protestation, elles donnent rendez-vous aux délégués syndicaux isolément, et tard dans la nuit, pour leur arracher la chemise. Et le reste aussi. Une bien belle initiative, dont on espère qu’elle ne leur vaudra pas une garde-à-vue.  


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