samedi 31 août 2013

Une entreprise nantaise trouve la solution à la crise : être son propre client.




C’est au Garage Louis XVI qu’on doit cette trouvaille. Le plus célèbre dépanneur nantais, pour pallier à la baisse d’activité, a réussit à maintenir une clientèle. Et quelle clientèle !

En effet, dès que les chiffres de la semaine baissent, le garage fait faire quelques tonneaux au plus vieux de ses véhicules en pleine ville, et aussitôt le dépanne. Il montre également ainsi toute son efficacité. Un plan de communication bien réglé.

Une initiative que l’on ne peut qu’encourager. Vive les médecins malades, les bistrotiers bourrés, les boulangers obèses et les flics voyous. A ce rythme, Nantes sera, encore une fois, à la pointe de l’innovation.

On a testé : Les Rendez-vous de l’Erdre, la dépression de la rentrée.





C’est LE rendez-vous de la rentrée pour les Nantais. Et nous l’avons testé pour vous.

Toute la ville se retrouve dans un cadre idyllique pour évoquer les grandes vacances passées, les nouveaux projets pour l’année qui vient, et pour écouter du jazz.

Nous y avons trouvé une population en marche. Ou plutôt, qui marche. Oui, qui marche sans raison d’une rive à l’autre de l’Erdre, envahie par une flopé de navires de toutes sortes aux équipages guillerets. En début de soirée, l’ambiance est bon enfant pour voir l’élite du jazz international. Les notes résonnent, reviennent en écho, ça syncope, ça beebop, ça scat… Bref, on n’y comprend rien. Alors, comme les plus avertis des festivaliers, nous nous sommes réfugié aux stands martiniquais et réunionnais qui ne sont là, ni pour le jazz, ni pour la belle plaisance, mais bien parce que sans eux, qu’est-ce qu’on se ferait chier aux Rendez-vous de l’Erdre !

Alors, d’accras de morue en rhums arrangés, on se met au rythme chaloupé des îles. Et plus on étanche sa soif, plus on s’épanche. Chacun en a gros sur la patate, parce qu’en plus de la crise, de la récession, du manque de travail, de l’augmentation des loyers, il faut se taper une musique élitiste. C’est vraiment déprimant, mais le rhum a su sauver notre soirée.

Faites nous part de votre expérience de ce rendez-vous, en toute objectivité.

jeudi 29 août 2013

Rendez-vous de l’Erdre : Concert annulé, le pianiste est au CHU.




Le concert d’ouverture qui devait avoir lieu ce soir est annulé. C’est après leurs balances, ce matin, que les membres du « Brie de Meaux Jazz Club » ont pris cette décision.

L’ambiance était tendue au sein du groupe depuis quelques temps. Et plus particulièrement entre le trompettiste et le pianiste (voir la photo de l’article précédent). Il fallait se douter qu’un tel incident arriverait un jour. Ils ont échangé quelques mauvais mots et en sont rapidement venus aux mains.

Les autres membres du groupe, ne préférant pas prendre position, les ont laissés régler leurs comptes, et sont tranquillement allés boire un verre. C’est quelques instants après qu’il a fallu accompagner le pianiste au CHU, afin de lui extraire la trompette de poche, que son adversaire lui avait introduit dans le rectum.

Le reste de la programmation suit son cours.  

mardi 27 août 2013

Jean-François Coppé fera l’ouverture des Rendez-vous de l’Erdre.





Alors que les préparatifs vont bon train pour ce rendez-vous de la rentrée, les organisateurs de l’évènement découvrent tout juste leur méprise. En effet, dans ce bastion socialiste qu’est notre chère ville de Nantes, c’est Jean-François Coppé qui fera l’ouverture du festival du jazz et de la belle plaisance.

On doit ce coup d’éclat à l’opposition municipale qui a réussit à infléchir la programmation. Imposant le « Brie de Meaux Jazz Club » en ouverture de l’évènement, ils offrent une tribune à leur chef de file. Celui-ci saura certainement faire apprécier ses multiples talents aux Nantais.

Il faut voir là un avant-goût du combat politique qui s’annonce pour 2014, où la perfidie et les coups bas seront légion. Quant à l’intéressé, joint par la rédaction au téléphone, il a déclaré : « la musique ne fait pas de politique ». Notons que les pains au chocolat non plus d’ailleurs.

+ d’infos sur le festival bientôt ici !

dimanche 25 août 2013

La Cité Radieuse de Rezé rasée par erreur ce week-end.





C’est vers 10h ce matin que les habitants de la Cité Radieuse de Rezé ont été priés de quitter les lieux par les services de police. Croyant d’abord à un exercice, ils se sont exécutés en moins d’une heure. Attendant tous, bien sagement, au-delà d’un périmètre de sécurité dessiné en hâte, ils s’attendaient à retrouver vite leurs logements.

Mais alors qu’aucune explication ne leur est donnée, ils voient, une heure plus tard, leur bâtiment sauter purement et simplement sous leurs yeux. C’est la stupéfaction pour tous, et bientôt pour tous les amoureux de l’architecture du célèbre architecte Le Corbusier.

Construite en 1955, c’est l’une des quatre cités radieuses construites en France par l’architecte. C’est aussi la première à accueillir des logements sociaux, contrairement à celle de Marseille par exemple, qui est d’un plus haut standing. Certains habitants pensent déjà que c’est la raison de cette destruction.

L’erreur serait en fait due à une défaillance informatique des services d'urbanisme de la métropole nantaise. L’agent de police chargé de la communication sur place n’avait pas l’air d’en savoir plus : « Ah ben… Avec les artificiers on fait que ce qu’on nous demande. Après, savoir si c’est le bon bâtiment moche ou non, c’est pas nous qui sait hein. »

Pour l’heure, impossible de connaître le fin mot de l’histoire. Une chose est sûre : la rentrée sera encore un peu plus dure que prévue pour un milliers de rezéens sans logement. Sans plus rien en fait.

jeudi 22 août 2013

Souris mécaniques aux machines de l’île. L’éléphant panique.




Alors que la ville a connu cet été une affluence record de touristes grâce au « Voyage à Nantes », quelques riverains de l’île Beaulieu montent une action choc qui vire au drame.

Exaspérés par les nuisances liées au public toujours plus nombreux des évènements de l’été aux nefs, les riverains créent le FLIB (Front de Libération de l’Ile Beaulieu). Leur slogan : « Nous ne voulons pas vivre dans un supermarché culturel ! ». Ils ont donc hier organisé leur première action collective. Ce qui n’aurait du qu’être une blague potache tourne à la catastrophe.

Ils étaient une quarantaine à se réunir à une heure de haute fréquentation des Machines de l’île et de leur star : l’éléphant. Munis de cinquante souris mécaniques chacun, ils avaient coordonné leur lâché avec précision. Ce sont donc deux miles souris mécaniques très remontées qui ont envahi le parterre, créant, d’abord, l’amusement du public.

Malheureusement, c’était sans compter sur la réaction de l’éléphant, qui, pris de panique, s’est ébroué dans la foule. La confusion est alors devenue totale. Les enfants, traumatisés, ont assisté à l’écrasement par l’éléphant d’un militant du FLIB. Alors que ce dernier succombe à ses blessures lors du trajet au CHU à cause des embouteillages, on ne dénombre finalement que trois blessés légers.

Tout est rentré dans l’ordre quand les services vétérinaires ont pu couper la vanne d’arrivée de carburant. Le conducteur de l’éléphant, très choqué, sera muté au carrousel dès son retour au travail. La mairie n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet. La préfecture, quant à elle a déclaré : « les blagues, c’est mieux quand c’est drôle. »    

mardi 6 août 2013

Les scènes de crime nantaises, le tour opérateur qui fait polémique.




Vous cherchez une manière originale de visiter la ville de Nantes ? Le Murder Tour de Nantes est fait pour vous. Organisé par une jeune agence de tourisme de la ville, il vous emmène sur les traces des plus grands crimes Nantais. Âmes sensibles s’abstenir...

Le parcours guidé, qui dure une journée commence sur les bords de la Sèvre Nantaise, où chacun aura loisir de porter ses valises là où Françoise Gallen fut elle-même transportée dans deux valises distincts par son mari. Il se termine le soir, avec un apéritif convivial, à Laveau-sur-Loire, sur la plage du Trou Bleu, cet étang qui fit la notoriété de Tony Meilhon et de la pauvre Laetita.

Entre les deux, il s’agit plus d’affaires non élucidées avec : l’homme retrouvé chez lui quelques semaines après sa mort (par balles), rue Joffre ; Le franchissement de l’Erdre, où Toufik El-Amri a été retrouvé noyé après avoir été laissé, apparemment ivre, par la police nantaise. Bien sûr le point d’orgue de ce tour est le pique-nique sur la terrasse des Dupont de Ligonnès, boulevard Schumann, avant de reprendre la route vers l’Ouest. Là où les bords de Loire sentent la marée, évoquent le voyage. Vous visiterez la cale Crucy, dite « des noyés » et la rue adjacente où l’on tue ses voisins pour régler les conflits.

Les visites de ces prochaines semaines sont déjà complètes, alors faites vite pour réserver vos places. Avant que le Murder Tour de Nantes ne soit interdit en tout cas.